mardi 5 octobre 2010

Une prison à ciel ouvert : Gaza

Je suis dans la Bande de Gaza depuis dimanche.

Contre toute attente, nous avons réussi à passer le checkpoint d'Erez (au nord de la Bande de Gaza) assez facilement.







Seulement une heure pour passer le poste israélien (avec une question : "do you have a weapon?"), passer des tourniquets et de lourdes portes, traverser ce couloir de 500 mètres entièrement grillagé et qui traverse la "buffle zone" (véritable no man's land seulement peuplé d'enfants palestiniens qui viennent récupérer la féraille des maisons détruites par la guerre), prendre un taxi à la fin ce "passage", passer le chekpoint du Hamas et rejoindre le centre de Gaza ville.





La team du Fatah



Pour parler de l'ambiance ici, je vais reprendre la phrase d'un ami : "c'est très calme en ce moment. Et c'est mauvais signe".
(ok, je viens d'écrire ça et il vient d'y avoir plusieurs énormes bruits d'explosions dehors...).

La Bande de Gaza c'est 1 million et demi de personnes sur 360 km2, la plus grande densité de population au monde.



Une bande de terre dont il est impossible d'entrer et de sortir. Du côté ouest, la mer Méditerranée, au sud une frontière fermée avec l'Egypte et pour finir un mur tout autour et des checkpoints israéliens impossibles à passer (hormis pour les humanitaires et les journalistes).

Et tout ce monde est soumis au blocus israélien depuis 2006/2007, date de la prise du pouvoir du Hamas dans la Bande de Gaza.
Beaucoup de produits sont interdits, d'autres arrivent par les milliers de tunnels construits dans le sud de la Bande pour rejoindre l'Egypte.

Bon à part tous ces malheurs, Gaza city c'est une ville assez agréable à vivre. La vue sur la mer est sublime et les Gazaouis sont supers accueillants.


Près de l'université de Gaza



Mosquée en construction sur le front de mer


La chasse aux espions israéliens





Le petit coucher de soleil qui va bien

1 commentaire: